Découvrez comment un contrat multisupport peut amortir les fluctuations des marchés financiers

Les contrats d’assurance vie multisupports permettent aux épargnants de maximiser leurs placements en se protégeant des aléas du marché financier. Ces produits financiers combinent la sécurité d’un fonds en euros avec le potentiel de croissance des unités de compte, assurant ainsi une gestion dynamique de l’épargne. Ces contrats parviennent à amortir les chocs boursiers et sont conçus pour limiter les pertes et préserver le capital des investisseurs. Pour une assurance-vie adaptée à la hauteur de vos projets, vous pouvez consulter la-france-mutualiste.fr.

La diversification des contrats multisupports

Les contrats multisupports donnent la possibilité de répartir les risques sur différents types d’actifs. Cette diversification permet de lisser les performances et de réduire l’effet des fluctuations de marché sur l’ensemble du portefeuille. En effet, lorsqu’un secteur ou une classe d’actifs connaît une baisse, d’autres peuvent compenser ces pertes.

Les contrats multisupports associent généralement des fonds en euros à des unités de compte placées sur les marchés financiers. Cette structure permet aux épargnants de bénéficier à la fois de la sécurité du capital et du potentiel de croissance des marchés d’actions, obligataires ou immobiliers.

La diversification s’opère également au sein même des unités de compte, qui peuvent être investies dans différents secteurs économiques, zones géographiques ou styles de gestion. Les contrats multisupports contribuent à réduire le risque global du portefeuille et à améliorer son comportement en cas de turbulences des marchés financiers.

L’allocation d’actifs dynamique et la gestion pilotée

Grâce à une allocation d’actifs rigoureusement pilotée, les contrats multisupports sont un moyen pour atténuer les effets des turbulences boursières. En ajustant dynamiquement la composition du portefeuille selon l’évolution des marchés, ils visent à préserver un équilibre entre performance et maîtrise du risque.

Les stratégies de répartition entre fonds en euros et unités de compte

La répartition entre le fonds en euros et les unités de compte permet d’ajuster le niveau de risque du contrat. En période de forte volatilité, il est possible d’augmenter la part investie en fonds en euros pour sécuriser le capital. À l’inverse, lorsque les marchés sont porteurs, la part en unités de compte peut être augmentée pour profiter des opportunités de croissance.

Ainsi, les épargnants peuvent moduler leur exposition au risque en fonction de leur situation personnelle, de leurs objectifs d’investissement et de leur perception des marchés. Certains contrats incluent des grilles d’allocation préétablies adaptées à différents profils d’investisseurs, facilitant ainsi la gestion de l’épargne.

Les algorithmes de gestion pilotée

La gestion pilotée s’appuie sur des algorithmes élaborés pour maximiser l’allocation d’actifs de manière automatisée. L’intelligence artificielle est utilisée pour analyser en temps réel les données du marché et ajuster les portefeuilles en conséquence.

Ces algorithmes prennent en compte de multiples renseignements tels que les tendances macroéconomiques, les valorisations des actifs ou encore les indicateurs de risque. Ils permettent une plus grande réactivité lors des mouvements de marché, contribuant ainsi à amortir les chocs boursiers de manière plus pertinente qu’une gestion manuelle traditionnelle.

Les ajustements automatiques selon les profils de risque

Les contrats multisupports de nouvelle génération sont fondés sur des méthodes d’ajustement automatique de l’allocation d’actifs, calibrés selon le profil de risque de l’épargnant et les fluctuations des marchés. Cette gestion adaptative vise à préserver un niveau de risque stable dans le temps, en procédant à des réallocations ciblées dès que les conditions économiques l’exigent.

Par exemple, si la volatilité des marchés augmente brusquement, le système peut réduire l’exposition aux actifs risqués pour préserver le capital. Inversement, en période de calme boursier, il peut accroître progressivement la part en unités de compte pour viser de meilleures performances.

Les fonds à horizon et les garanties plancher

Les contrats multisupports comprennent également des processus visant à protéger l’épargne sur le long terme, tels que les fonds à horizon et les garanties plancher. Ces dispositifs apportent une sécurité supplémentaire, appréciable en période de forte volatilité.

Le fonctionnement des fonds à horizon type Eurocroissance

Les fonds à horizon, tels qu’Eurocroissance, permettent d’adapter la gestion de l’épargne en fonction d’une échéance fixée à l’avance. L’allocation d’actifs est progressivement sécurisée à mesure que l’on se rapproche de cette échéance, réduisant ainsi l’exposition aux risques de marché.

Concrètement, un fonds Eurocroissance peut débuter avec une allocation fortement orientée vers les actions, avant d’augmenter progressivement la part investie en obligations et en produits monétaires au fil du temps. Cette méthode vise à capter un potentiel de performance élevé en phase initiale en consolidant les gains en vue de l’échéance.

Les garanties plancher en cas de décès : GMDB et GMAB

Les garanties plancher apportent une protection supplémentaire en cas de décès de l’assuré. La GMDB (Guaranteed Minimum Death Benefit) assure que les bénéficiaires recevront au minimum le montant des primes versées, même si la valeur du contrat a diminué en raison des fluctuations de marché.

La GMAB (Guaranteed Minimum Accumulation Benefit) va plus loin en garantissant un capital minimum à une date future prédéterminée, que l’assuré soit vivant ou non. Ces garanties apportent une plus grande sécurité, notamment pour les épargnants ayant des objectifs de transmission patrimoniale.

L’effet des garanties sur la performance long terme

Si les garanties plancher fournissent une protection appréciable, elles ont néanmoins un coût qui peut influencer la performance à long terme du contrat. Les frais liés à ces garanties viennent s’ajouter aux frais de gestion classiques et peuvent réduire le potentiel de croissance de l’épargne.

Il est donc important pour l’épargnant d’évaluer soigneusement le rapport coût-bénéfice de ces garanties en fonction de sa situation personnelle et de ses objectifs. Dans certains cas, un investissement bien diversifié peut être préférable à une garantie coûteuse.

Les stratégies de lissage et d’arbitrages programmés

Les contrats multisupports incluent des stratégies de lissage et d’arbitrages programmés, conçues pour atténuer les fluctuations de marché et favoriser une performance durable. Grâce à ces dispositifs automatisés, l’investisseur bénéficie d’une gestion rationnelle, moins exposée aux biais émotionnels, et d’une discipline renforcée dans la conduite de son portefeuille.

L’investissement progressif et le désinvestissement fractionné

L’investissement progressif, également appelé dollar-cost averaging, consiste à investir régulièrement de petites sommes plutôt que d’effectuer un investissement important en une seule fois. Cette méthode permet de lisser l’effet des fluctuations de marché et de réduire le risque de timing malheureux.

Le désinvestissement fractionné applique le même principe lors du retrait de fonds, en étalant les rachats dans le temps. Cette méthode évite de devoir liquider une part importante du portefeuille lorsque le marché est défavorable.

Le stop-loss et le take-profit automatisés

Le stop-loss et le take-profit automatisés permettent de sécuriser les gains ou de limiter les pertes sans intervention manuelle de l’épargnant. Un ordre de stop-loss déclenche automatiquement la vente d’un actif lorsque son cours atteint un seuil de perte, tandis qu’un ordre de take-profit réalise une vente lorsqu’un objectif de gain est atteint.

Ces dispositifs sont utiles pour gérer les unités de compte les plus volatiles au sein d’un contrat multisupport. Ils permettent de protéger le capital contre des baisses importantes en capturant les gains lors des phases de hausse.

Le rééquilibrage périodique du portefeuille

Le rééquilibrage périodique consiste à ajuster régulièrement l’allocation d’actifs pour la ramener à sa répartition cible initiale. Cette méthode permet de préserver le niveau de risque souhaité et d’appliquer de manière systématique le principe « acheter bas, vendre haut ».

Par exemple, si l’allocation cible est de 50 % en actions et 50 % en obligations, et que les actions ont surperformé, portant leur poids à 60 % du portefeuille, le rééquilibrage conduira à vendre une partie des actions pour racheter des obligations. Ce rééquilibrage contribue à lisser les performances et à réduire la volatilité globale du portefeuille.

Comparaison des performances en période de volatilité

Pour évaluer l’efficacité des contrats multisupports dans l’amortissement des chocs boursiers, il est pertinent d’analyser leur comportement lors de périodes de forte volatilité. Cette analyse permet de mettre en lumière les avantages de la diversification et des moyens de protection inclus dans ces contrats pour un placement sans risque.

Le krach boursier de 2020 et contrats multisupports

Le krach boursier provoqué par la pandémie de COVID-19 en 2020 est un exemple révélateur pour apprécier la solidité des contrats multisupports. Cela signifie que la crise financière déclenchée par la pandémie de COVID-19 a servi de test pour évaluer la résistance et la pertinence des contrats d’assurance vie multisupports. Alors que les marchés financiers subissaient des chutes abruptes, bon nombre de ces contrats ont su contenir les pertes, portés par une diversification intelligente et des dispositifs de sécurisation.

Benchmark : fonds en euros et unités de compte diversifiées

En analysant les performances historiques des fonds en euros et des unités de compte, ces sources aident les épargnants à mieux répartir leur capital. Les fonds en euros affichent un rendement moyen de 2,10 % sur treize ans en garantissant la sécurité du capital, alors que les unités de compte diversifiées offrent un rendement moyen de 3,10 % sur la même période, mais avec une volatilité plus marquée. Ce type de comparaison est régulièrement mis en avant par des plateformes spécialisées dans l’assurance vie.

Ces données mettent en lumière l’intérêt des contrats multisupports, qui permettent de concilier prudence et dynamisme selon le profil de chaque épargnant.

Les indicateurs de mesure : ratio de Sharpe, drawdown maximum

Pour évaluer objectivement la performance des contrats multisupports en période de volatilité, des indicateurs financiers sont utilisés. Le ratio de Sharpe mesure la performance ajustée du risque, alors que le drawdown maximum quantifie la perte maximale subie sur une période donnée.

Les contrats multisupports bien gérés tendent à afficher des ratios de Sharpe supérieurs et des drawdowns maximums inférieurs à ceux des indices boursiers classiques. Ces indicateurs permettent aux épargnants de comparer différents contrats et de choisir celui qui correspond le mieux à leur profil de risque.

Les contrats d’assurance vie multisupports combinent une gestion structurée et évolutive, capable d’amortir les fluctuations des marchés financiers en favorisant une performance durable. Pour en tirer pleinement parti, il est nécessaire de clarifier ses objectifs d’investissement et de prévoir un horizon de placement cohérent. Une allocation initiale adaptée au profil de risque permet de poser les bases d’une méthode sûre, renforcée par des dispositifs automatisés qui ajustent le portefeuille en fonction des évolutions du marché.

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